vendredi 11 mars 2016

Coups de coeur

Si vos enfants ne l'ont toujours pas vu, voici le court métrage Soar qui a été nominé dans plus d'une dizaine de festivals du film et qui remporté plusieurs prix. J'ADORE! 



Celui-ci est tout autant touchant: Anuncio Lotería de Navidad 



Ces deux courts métrages sont bourrés de belles valeurs et d'humanité. 

Bon week-end! :) 

mardi 1 mars 2016

Tu n'es pas stupide

J'ai été complètement outrée lorsque j'ai lu l'article du Huffpost qui a fait tant de vagues la semaine passée. J'ai psychologiquement appuyé toutes les répliques qui ont été écrites par la suite. 

Je ne pense pas que les mamans soient supérieures aux autres femmes qui ne sont pas mamans pour toutes sortes de raison. 


Une maman a acquis un certain bagage relié au ''motherhood''. Sommes-nous supérieures aux autres femmes qui ont acquis un bagage dans toute autre sphère de la vie? 

''C'est pas parce que j'ai pas d'enfant que je suis stupide.''

J'ai lu ça sur les réseaux sociaux, suite à cet article.

Non. 

Non, tu n'es pas stupide. Loin de là. Tu sais peut-être même beaucoup plus de choses sur la vie que moi. 

Pendant que je pliais mon lavage à quatre pattes dans le passage du deuxième, tu étais peut-être en train de t'informer en regardant les nouvelles politiques, de suivre un cours à l'université ou tout simplement en train de lire le dernier roman de Schmitt. Tu écoutais peut-être ton neveu te raconter ce qui s'était passé dans sa classe aujourd'hui ou tu jasais peut-être avec ta mère pendant de longues minutes.

Par contre, oui, il y a certaines choses qui sont plus dures à comprendre (côté parental), à synthétiser quand on n'a pas d'enfants. Ou comment pourrais-je dire ça... Oui, tu les comprends, mais à un autre niveau. D'un autre oeil. D'une autre oreille. 

La semaine passée, Damien a fait 105 degrés de fièvre. Laissez-moi vous dire que maman avait des petites chaleurs. Et soudain, je me suis mise à penser aux fois que ma soeur me disait que ses filles faisaient de la haute fièvre. Je comprenais, oui. Mais je ne savais pas ce qu'elle ressentait vraiment, car je n'avais pas d'enfants à ce moment-là. Je pense que c'est plus facile d'être empathique envers  une maman quand on est nous-même une maman. Vous me suivez? 

Les femmes se retrouvent toujours dans des débats sociaux ridicules. Pourquoi faut-il trouver qui l'a plus facile, entre les femmes à la maison et les femmes au travail? Pourquoi faut-il juger celles qui n'allaitent pas? Aux dernières nouvelles, ce ne sont pas VOS enfants qu'elle nourrit avec de la formule, mais bien les siens. 
Déjà que les femmes se battent encore pour l'égalité avec les hommes, faut-il vraiment créer des débats femmes contre femmes, là où il n'y en a pas?

                                                         ♢

Une p'tite drôle...


Images: http://www.pressreader.com/canada/the-globe-and-mail-metro-ontario-edition/20151030/282531542268371/TextView

jeudi 11 février 2016

Damien au ski + annonce (non, je ne suis pas enceinte)

Mon Damien est un summer boy.

Baseball, golf, piscine...

Le patin et le ski? Nope.

Il a fait des cours de ski la semaine passée. Il a vraiment adoré ça. Par contre, plus la semaine avançait, plus il était vraiment très fatigué. Il faisait un total de 2 heures de route à tous les matins. Dans un autobus. Dans les montagnes. Pas de garde-fous. Avec des ravins de centaines de mètres de profondeur. Mais bon, ça, je l'ai vu le vendredi, lorsque j'ai conduit jusqu'en haut de cette dite montagne.

Je me suis rendue là-haut pour la course qui avait lieu la dernière journée.

J'étais au pied de la montagne et j'attendais qu'il descende. 
J'étais si fière de lui. C'est difficile pour Damien de faire de nouvelles activités. Il aime la routine. Et il a voulu faire du ski dès qu'on lui en a parlé. 

Certains enfants descendaient seuls, d'autres en groupe. Je ne savais pas trop si Damien allait descendre en groupe avec le prof de ski ou seul. 

Lorsque j'ai entendu son nom et le nom d'autres amis quelques secondes plus tard, j'ai compris qu'il descendait avec 5 autres enfants et le prof. 

J'ai tout de suite remarqué Damien qui était le premier, juste en face du prof, qui lui, descendait de reculons afin de guider les enfants. Il y avait des drapeaux et ils devaient les contourner. Les mamans me disaient: tu vas voir, tu ne pourras pas croire ce qu'il a accompli en une semaine de cours. 

J'ai tout de suite souri. Je trouvais ça tellement adorable! La pente qu'ils descendaient étaient tout de même très à pic. 

Au milieu du parcours, ça a dégénéré. Il s'est mis à tomber, à faire la pâte molle et à aller très très très croche. Le prof a dû l'agripper et l'aider à se recentrer. Les autres enfants ont alors perdu le fil du chemin et s'en allaient de tous bords tous côtés et certains ont tombé.

Le prof tenait toujours Damien sous les aisselles et Damien ne s'aidait pas, mas pas pantoute! J'entendais le prof lui dire de se tenir, mais il était parti dans sa tête. Des centaines de parents regardaient la course et moi j'était complètement crampée. Les gens applaudissaient par pitié et moi... je riais tellement fort. 

Mais il a terminé la course et il était SI fier de lui, d'avoir terminé sa course. Son sourire valait de l'or. Je me sens comme la pire mère du monde en disant ça, mais sur la centaine d'enfants, il était vraiment le moins bon. 

Le prof lui a dit (lui aussi, par pitié): 

- Good job, Damien! You won the race. 

En fait, je dirais plutôt qu'il a gagné en ayant le prof pour lui-même lorsqu'il s'est mis à déraper lors de la descente. 

Une image vaut mille mots... dont le mot inconfort.


Je ferai partie d'un nouveau projet de blogue lancé par la compagnie P'tit Mec p'tite NaNa. Le projet, c'est une trentaine de mamans qui vont écrire un billet chacune par mois. On vous fera découvrir des produits québécois, des histoires drôles et des textes d'opinion. 



À suivre...

jeudi 21 janvier 2016

Les dessins de Damien

À l'école, Damien a son petit tiroir. Dans ce petit tiroir, on y retrouve les dessins qu'il a faits dans la journée. 

La première semaine, en septembre, j'ai ouvert ce tiroir. Il était plein à craquer.

La prof m'a regardée et a dit: ''Yeah... Your son is eating paper up.''

Sur chacune des feuilles de papier, il y avait maximum une ligne ou deux.

Tsé, du vrai de vrai gaspillage.

J'ai essayé de lui parler. De semaines en semaines, je retrouvais de plus en plus de lignes, de cercles, et ce, recto verso! 

Cette semaine, parmi tous ces chefs-d'oeuvre, j'ai trouvé un bonhomme de neige. Damien est quand même bon pour faire des cercles. Il aime tellement dessiner. 

Je voyais qu'il y avait beaucoup de temps et d'amour dans celui-là.

Je l'ai collé sur le frigo. Il était tellement fier! 

Jf est arrivé à la maison un peu plus tard.

- Caro. C'est quoi sur le frigo?

- Un dessin de Damien?!

- Caro, franchement. C'est pas Damien qui a fait ça.

- J'ai déjà vu Damien faire des beaux cercles. 

- Et tu penses qu'il est vraiment capable de faire des belles carottes comme ça pour le nez? Voyons!

- Je te trouve pas très gentil. Tu sous-estimes ton fils.

- Demande-lui si c'est lui qui l'a fait.

- Je lui ai déjà demandé. Il était très fier.

Jf est allé voir Damien:

- Damien, c'est toi qui a fait ce beau bonhomme de neige?

- Oui!

Je suis allée chercher une feuille de papier. J'ai demandé à Damien de dessiner un bonhomme de neige. 


C'était pas mal ça.

- Damien, tu es certain que c'est pas un ami qui te l'a offert?

- Oui, c'est un ami.

- Alors tu ne l'as pas fait?

- Non. 


Jf: 1 
Caro: 0

Ça, ça veut dire qu'on a le dessin d'un ami random accroché dans la cuisine...

Je suis allée le mettre au recyclage. 

Crise de Damien. Il était si fier... du dessin de son ami. J'avoue, j'aurais pu le garder. 

Je lui ai donc dit qu'on pouvait recouvrir le frigo de nouveaux bonshommes (prononcé bonzommm... Non mais c'est tu laid au pluriel, ça?) de neige. 




Le lendemain, il m'a apporté des wraps (il fait vraiment une fixation sur les tortillas en papier depuis quelque temps) et des burgers en papier.


Wrap



Burger


Paresse ou imagination? 

vendredi 8 janvier 2016

Poulet et poney

Jf joue ce soir.

Il est parti à l'aréna.

Les enfants dorment (finalement!) et je viens de réaliser qu'il n'y a plus de vin rouge dans ma cuisine. 

S'il y a un soir où j'en avais besoin, c'est ce soir! En plus, c'est vendredi. 

(La preuve que j'en ai besoin, j'ai écrit viandredi plutôt que vendredi avant de me corriger.)

Donc, ce soir...

Je sers le souper à Damien.

- Je ne veux pas ça.

- Eh bien, c'est ça qu'on mange mon grand.

- Mais j'en veux pas.

- Parfait, va jouer dans le salon. (On ne s'obstine plus avec pour le faire manger, car il mange habituellement très bien.)

- Mais j'ai faim.

- Damien, je ne fais pas 4 soupers, ce n'est pas vrai. Si tu as faim, tu manges ce qui est dans ton assiette.

- Mais moi je voulais du POULET*.

Crise d'hystérie. C'est la guerre mondiale, ici.

- Si j'en avais de cuit, je t'en donnerais avec plaisir. Mais nous n'avons pas de poulet au frigo.

- Je veux mon POULET*!!!!!!! 

Quand il est fâché, j'imagine que ça devient SON poulet. 

- Damien, s'il-te-plaît, arrête de crier et de pleurer. Je n'ai pas de poulet.

- Mais je veux mon pouleeeeeeeeeeeeeeet Papaaaa! (Papa n'est même pas là, mais bon.)

- Damien, je veux un poney.

- Maman, arrête. Je veux mon poulet tout de suite.

- Je veux mon poney tout de suite.

Si seulement vous auriez vu son look confus. Un mélange de pleurs, de sourire du type eh-boy-qu'il-ne-faut-pas-que-je-sourie-dans-une-situation-comme-celle-là et de confusion totale. 

- Je n'ai pas de poney.

- Et voilà. Je n'ai pas de poulet.

- Mais je veux mon POULET*.

- Amène-moi un poney et je vais te donner ton poulet. 

- Mais j'en ai paaaaaaaaaaaaaaas!

- Eh bien moi non plus je n'ai pas de poulet. Je ne peux pas le faire apparaître comme que toi tu ne peux pas me faire apparaître un poney.

Je me demande s'il va rêver à son poulet ou à mon poney cette nuit!

Ceci est absolument hors contexte, mais je dois vous en parler. Tantôt, je suis allée au centre d'achat. On m'a toujours répété que les gens de Klagenfurt aiment que les nouveaux résidents essayent de parler en allemand, ce que je fais presque tout le temps. Gentille comme je suis, je paye, moi et la caissière échangeons quelques mots en anglais et je lui souhaite bonne année. 

Savez-vous ce qu'elle m'a répondu?

Qu'il est trop tard pour dire bonne année...

Qu'ici, on le dit jusqu'au 4 janvier maximum.

Ah ben, ciboulette. 

Inutile de vous dire ce qui m'est passé par la tête. 

Ich wünsche dir ein schönes Wochenende! 

En espérant que vendredi, c'est pas trop tôt pour vous souhaiter bon weekend! :P

*Cri de monsieur enragé.

Image: http://www.lesechosdujura.com/le-poulet-au-vin-jaune/

mardi 22 décembre 2015

La service de navette de nuit + Joyeuses Fêtes!

Si vous avez plus d'un enfant, vous avez assurément vécu la situation décrite ci-dessous. Sinon, encore une fois, je vous emmerde.

Votre conjoint est malade? Il a bu plus de 5 bières avant d'aller se coucher? Il est cloué au lit avec une grippe d'homme? Ou peut-être qu'il fait tout simplement mine de rien entendre quand les enfants crient la nuit. Ou si comme moi, il est parfois absent...

Peu importe, c'est dans des moments comme ceux-là qu'il faut offrir un service de navette entre les chambres des enfants. Contrairement à la moyenne des enfants (que je connais), les miens ont un sommeil plutôt léger.

Bien souvent, l'un réveille l'autre.

Je passe donc une bonne partie de la nuit à faire la navette entre le point A (chambre à Laurent) et le point B (chambre à Damien).

Croyez-moi, ça ne se fait pas sans embûches.

Laurent se réveille en toussant. Je me rends dans sa chambre et je le flatte au niveau du nez comme un chat qui ronronne. Je lui remets sa suce (la maudite suce qu'il ne peut pas remettre dans sa bouche tout seul). Il se remet à ronfler. Au moment de rentrer dans ma chambre, Damien crie des âneries. Clairement, il rêve. Il m'appelle et est un petit peu confus. Je lui explique que c'est la nuit, qu'il peut se rendorm...

On oublie les explications à 100$ pour Damien.
Laurent pleure. Il tousse, il morve. Grippe interminable. Je dois lui redonner sa suce (encore).

C'est drôle, car le jour, il la prend dans ses mains, il la mâchouille de tout bord tout côté. Mais la nuit, impossible. 

Je vide son nez (on s'entend que de se faire pomper le nez par surprise en plein nuit dans la pénombre, y'a mieux comme situation dans la vie pour nous aider à se rendormir) et je lui chante une petite berceuse (en fait, j'ai essayé de lui chanter Petit Papa Noël et je me suis rendu compte qu'après n'oublie pas ton petit soulier, c'était le blanc total.) Pas besoin de vous dire que j'ai terminé la chanson en fredonnant. 

Je peux finalement regagner mon lit. J'ai eu le temps de m'échouer sur le matelas, de me recouvrir de ma douillette et d'expirer. 

Mamaaaaaaan! Je veux de l'eau! 


Est-ce que c'est juste mes enfants qui deviennent un peu déréglés la nuit? 

La bouteille d'eau est à côté de son lit. Le but est de ne pas nous réveiller quand il a soif. C'est comme si la nuit, il ne peut plus marcher si on n'est pas à côté de lui.

Laurent, lui, ce n'est pas mieux. Il se retrouve parfois à quatre pattes dans son lit. Et là, attention, il fait noir, il perd ses repères. Il ne sait plus comment se recoucher. Sans blague, il est pris à quatre pattes, en brebis égarée. Il pleure car il n'a plus la notion du comment-on-s'enlève-du-mode 4X4.

L'un fait caca dans sa couche.

L'autre a envie de pipi (parce qu'à ce moment-là non plus, il ne peut pas y aller seul.)

L'autre a encore soif.

Le va-et-vient de nuit, quand papa n'est pas là, je n'en peux plus! 
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Je profite de ce billet afin de vous souhaiter de passer un beau temps des Fêtes. Le mien s'annonce ''intéressant'' avec Laurent qui fait de la fièvre, Damien qui a une bronchite, qui fait de l'asthme et qui a une infection à l'oreille.

On va y arriver! :) 

Le calendrier des bonnes actions pour Damien tire à sa fin! On s'est bien amusés!


Mon cadeau: à moi, de moi! 
Un cahier à colorier pour adultes. 



Joyeuses Fêtes! 

Caro Xo

jeudi 3 décembre 2015

Questions existentielles

On sait tous qu'un jour ou l'autre, nous devrons répondre à toutes sortes de questions venant de nos enfants. 

Les classiques...

Comment on fait des bébés?
Comment le Père Noël réussit à livrer tous ses cadeaux en une seule soirée?

Les semi-classiques...

Pourquoi il y a de la neige qui tombe du ciel?
Pourquoi moi j'ai un pénis et que les filles en ont pas?

Et le genre à Damien...

- C'est quoi, ça, un handicapais?

- Handicapé, mon grand. J'ai dit handicapé.

- Mais c'est quoi, ça?

Nous étions à la piscine. Ce n'était pas très achalandé. Une femme se baignait avec deux autres adultes qui eux, avaient une déficience intellectuelle. Ils criaient, ils chantaient et sautaient dans l'eau comme des enfants. À la piscine, il y a une grosse grotte (à la Hugh Hefner) dans laquelle on peut aller relaxer. Damien adore y aller, mais cet après-midi là, il n'a pas voulu y aller car les deux hommes y étaient et criaient en faisant les dauphins. 

J'ai dû lui expliquer que certaines personnes ont des handicaps. Certaines personnes sont nées avec un bras plutôt que deux, d'autres avec des doigts en moins. Certaines personnes doivent se déplacer en fauteuil roulant. 

Et d'un autre côté, il y a les personnes qui sont nées avec des petits bobos dans la tête. Eh que je ne savais pas trop comment lui expliquer ça. 

Il m'a posé mille et une questions. 

Quelques jours plus tard, nous sommes allés au parc et il y avait un enfant trisomique qui criait beaucoup. Pendant à peu près une heure, il criait le nom de ses grands-parents et il criait aussi quand il n'était pas content. Damien n'a pas joué ce jour-là. Il ne faisait que le regarder. J'étais tellement mal à l'aise. Je lui ai expliqué que lui aussi, il était né comme ça, avec un handicap et qu'il faut les aimer tout autant. Ils sont comme nous, mais ils agissent différemment. Ils s'expriment différemment.

Une fois assis dans l'auto, Laurent criait. Je crois qu'il avait faim.

Damien me dit très sérieusement:

- Maman. Je crois qu'il va falloir aller chez le médecin. Je pense que Laurent est handicapais. 

Une chance que je n'étais pas face à lui, je ne pouvais pas m'empêcher de rire.

- Pourquoi tu dis ça, Damien?

- Parce que Laurent crie toujours. Quand on crie, c'est qu'on est handicapais.

- Handi-CAPÉ, mon grand. Je n'ai pas dit que tous les gens qui crient sont handicapés.

- C'est toi qui l'a dit.

- Damien, je n'ai pas dit ça. 

- Moi, est-ce que je suis handicapé, Maman?

- Non, tu ne l'es pas. 

- Mais je crie desfois. 

- (criquets)


Méga fail parental. 

Genre, méga.

Et ça, c'est la fois où Damien m'a dit de le pousser comme le monsieur qui avait pas de souliers, juste des genoux.

Really?