vendredi 8 janvier 2016

Poulet et poney

Jf joue ce soir.

Il est parti à l'aréna.

Les enfants dorment (finalement!) et je viens de réaliser qu'il n'y a plus de vin rouge dans ma cuisine. 

S'il y a un soir où j'en avais besoin, c'est ce soir! En plus, c'est vendredi. 

(La preuve que j'en ai besoin, j'ai écrit viandredi plutôt que vendredi avant de me corriger.)

Donc, ce soir...

Je sers le souper à Damien.

- Je ne veux pas ça.

- Eh bien, c'est ça qu'on mange mon grand.

- Mais j'en veux pas.

- Parfait, va jouer dans le salon. (On ne s'obstine plus avec pour le faire manger, car il mange habituellement très bien.)

- Mais j'ai faim.

- Damien, je ne fais pas 4 soupers, ce n'est pas vrai. Si tu as faim, tu manges ce qui est dans ton assiette.

- Mais moi je voulais du POULET*.

Crise d'hystérie. C'est la guerre mondiale, ici.

- Si j'en avais de cuit, je t'en donnerais avec plaisir. Mais nous n'avons pas de poulet au frigo.

- Je veux mon POULET*!!!!!!! 

Quand il est fâché, j'imagine que ça devient SON poulet. 

- Damien, s'il-te-plaît, arrête de crier et de pleurer. Je n'ai pas de poulet.

- Mais je veux mon pouleeeeeeeeeeeeeeet Papaaaa! (Papa n'est même pas là, mais bon.)

- Damien, je veux un poney.

- Maman, arrête. Je veux mon poulet tout de suite.

- Je veux mon poney tout de suite.

Si seulement vous auriez vu son look confus. Un mélange de pleurs, de sourire du type eh-boy-qu'il-ne-faut-pas-que-je-sourie-dans-une-situation-comme-celle-là et de confusion totale. 

- Je n'ai pas de poney.

- Et voilà. Je n'ai pas de poulet.

- Mais je veux mon POULET*.

- Amène-moi un poney et je vais te donner ton poulet. 

- Mais j'en ai paaaaaaaaaaaaaaas!

- Eh bien moi non plus je n'ai pas de poulet. Je ne peux pas le faire apparaître comme que toi tu ne peux pas me faire apparaître un poney.

Je me demande s'il va rêver à son poulet ou à mon poney cette nuit!

Ceci est absolument hors contexte, mais je dois vous en parler. Tantôt, je suis allée au centre d'achat. On m'a toujours répété que les gens de Klagenfurt aiment que les nouveaux résidents essayent de parler en allemand, ce que je fais presque tout le temps. Gentille comme je suis, je paye, moi et la caissière échangeons quelques mots en anglais et je lui souhaite bonne année. 

Savez-vous ce qu'elle m'a répondu?

Qu'il est trop tard pour dire bonne année...

Qu'ici, on le dit jusqu'au 4 janvier maximum.

Ah ben, ciboulette. 

Inutile de vous dire ce qui m'est passé par la tête. 

Ich wünsche dir ein schönes Wochenende! 

En espérant que vendredi, c'est pas trop tôt pour vous souhaiter bon weekend! :P

*Cri de monsieur enragé.

Image: http://www.lesechosdujura.com/le-poulet-au-vin-jaune/

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