vendredi 7 août 2015

De retour en Autriche

Je viens de vivre l'été le plus court de ma vie. La piscine venait d'être installée, la cour était finalement utilisable et Damien venait de comprendre que nager seul n'était pas si épeurant que ça... Et c'était déjà le temps de partir!

C'est vraiment beau ici. (Clin d'oeil clin d'oeil. Avis à ceux qui veulent nous visiter.)

Au moment d'écrire ces lignes, ça ne fait pas encore deux semaines que nous sommes arrivés. Il est 9 am ici, 3 am chez vous. J'entends mon voisin parler dehors. Nous sommes de retour dans le pays du "j'comprends rien de ce que vous m'dites". 

On fait tous ça à un moment ou à un autre. Quand quelqu'un ne parle pas notre langue et qu'il prend le temps de nous en avertir, on essaye quand même de lui parler en français.. Ou en anglais. C'est la même chose ici. Le voisin nous parle parfois allemand. 

À ce moment-là, je fais une face de madame qui vient de croquer dans un citron.

Bientôt, ce sera au tour à Damien de parler cette langue. Cette langue qui heureusement peut parfois (je dis bien parfois) ressembler à l'anglais.

On nous a souvent dit que les Autrichiens parlaient la langue des Allemands, mais qu'ils avaient la chaleur des Italiens.

Pour être à 30 minutes de l'Italie, je pense que les gens de Klagenfurt devraient se faire livrer de la chaleur en caisses. Messemble que ça leur ferait du bien. Des sourires de courtoisie, ça n'existe pas ici. 

J'ai bien hâte de voir la garderie et de rencontrer les éducatrices. J'ai hâte de découvrir à quel point elles parlent l'anglais. 

Pour le moment, ça pourrait être une garderie allemande ou slovénienne, chinoise ou russe... Peu importe. Je veux juste envoyer Damien quelque part, quelques heures. 

Maman indigne a besoin de respirer un peu, Damien a besoin de socialiser le plus vite possible et Laurent a besoin d'air suite aux nombreux choke holds, gracieuseté de son grand frère.

On dirait que je répète toujours la même chose, mais depuis que nous sommes arrivés, il est pire que jamais. Quand je pense qu'il est à son comble de la déplaisance, il me surprend en se surpassant. 

Le jour de notre arrivée, il m'a même dit:

- Maman, moi je suis gentil à Repentigny. Mais à Klagenfurt, je ne suis vraiment pas gentil.

Avec un sourire. 

Un sourire! Je pense qu'il a 13 ans et je ne m'en suis pas rendu compte. 

Je suis tombée en bas de ma chaise. 

En tout cas, jusqu'à maintenant, il a bien raison.

Moi, je crois au karma. 

Le jour où il s'est lancé à terre en plein centre-ville car quelque chose ne faisait pas son affaire, il s'est fait chié dessus par un moineau.



Bon week-end.

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