samedi 5 avril 2014

Quand le chat n'est pas là, la souris vire FOLLE

Aujourd'hui, mon plan était de revenir en force avec mes histoires de parc. Finalement! Le beau temps est vraiment arrivé! Mais...

Le destin en a décidé autrement.
Le destin, c'est le diable.
Le diable, c'est Damien.

Je vous reviendrai avec mon post de parc la prochaine fois, car aujourd'hui, c'est une journée qui n'est pas merci à l'au delà comme les autres. 

Papa n'est pas là (parti pour 4 jours). Damien décide qu'il renverse les chaises de la salle à dîner et qu'elles servent de montagnes à escalader, même si maman lui dit non. C'est aussi le genre de journée où il décide de prendre mon assiette en céramique avec de la nourriture dedans et de la jeter par terre pour terminer sa vie en mille morceaux. 

C'est même le genre de journée où il est surexcité d'aller en time-out. Vraiment??? Quand je dis surexcité, je veux dire... Il me demande d'aller en time-out 3 fois de suite, avec un méga ultra vraiment trop grand sourire. Je planifie me procurer une cage en barbelé. On verra s'il m'en redemande, du temps pour réfléchir.

C'est même le genre de journée où j'avais planifié une belle activité éducative avec des boutons (genre une centaine) de couleurs différentes afin de les classer. 

Si les boutons avaient des sentiments, croyez-moi, ils seraient trop mal en point afin de ressentir quoi que ce soit. 

C'est le genre de journée où je me dirige vers ma grande fenêtre, les doigts croisés, en espérant que les voitures de mon voisin d'en haut, mon voisin d'en bas, et ma voisine d'à côté ne sont pas là. 

Résultat? 1/3

Je me dis qu'il y a donc 33.3% de chances que la police débarque chez nous avec une plainte de bruit. Ou d'exorcisme. Ou de brutalité. 

C'est également le genre de journée où Damien ne veut pas manger son dîner. Je sais qu'il a faim. Il sait qu'il a faim. On sait tous qu'il a faim. Aujourd'hui, tout doit fonctionner à SA manière. Après au moins 12 tentatives de le faire manger, je jette les deux morceaux de burger à la dinde dans la poubelle: 

Crise de type 1*. 

Eh bien oui, chers lecteurs, c'est aussi le jour où je retire une moitié de burger de la poubelle afin de lui donner. Au point où j'en étais rendue, je ne suis même pas gênée de le dire. Il m'a même demandé son autre moitié. Est-ce que je lui ai donnée? Ben oui! (Rappelez-moi de raconter ça à ses amis plus tard.)

C'est aussi le jour où il tente de me faire fâcher en grimpant sur la table du salon, qu'il tombe, et que je souris un peu plus qu'à l'habitude. 

Pour terminer, sachez qu'il est possible d'en faire la livraison. Quel type de courrier vous préférez? Fed Ex? UPS? 

En espérant que votre week-end est tout aussi paisible que le mien.



Ah et j'allais oublier... C'est aussi le genre de journée où on fait une grosse grosse crise car on ne peut pas mettre notre chandail comme pantalon. 


* Crise de type 1: crise la plus hystérique sur la pyramide de 1 à 5. C'est la 2e à ce jour.

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