Epi-no #2 / HOMMES, n'ayez crainte

Suite à mon dernier post, je crois que j'en ai écoeuré plus d'un (une, je ne sais pas?). Je ne regrette aucun de mes mots, car j'aurais pu être encore plus claire que je l'ai été. J'ai longtemps eu une peur bleue à l'idée d'accoucher et utiliser ce joujou m'a en quelque sorte rassurée.

Là où je me suis dit: hmmm ok, j'aurais peut-être dû avertir mon super public, c'est quand Jf m'a dit ceci en plein milieu de notre conversation Skype.


- As-tu un match demain?

- Hey en passant ton post en mangeant mon bol de céréales à matin... Pas sur. 

- Me niaises-tu, toi là?

- Non.

- Couuuudonc si le lire t'a donné des frissons désagréables dans le dos, je peux pas m'imaginer ce que ça a suscité comme réaction chez les autres, qui ne savaient même pas que cette affaire existait... ou qu'un périnée, ça pouvait déchirer (bon ça y est, ça recommence).

- Caro, ce n'est pas ça que je dis. Je te dis plus ça dans le sens qu'un gars de 23 ans pas d'enfant qui lit ça versus un père de famille, y'a une différence. Surtout en déjeunant le matin.

- Eh ben... Honnêtement, je ne pensais pas que c'était si pire que ça. J'ai juste voulu suggérer ça aux femmes en mettant ça impersonnel un peu.

- Impersonnel?

- Oui, je l'ai mis sous forme de conversation. Je n'ai pas parlé au JE dans le sens JE me pompe, JE ne déchire pas, JE suis comblée.

- ...

- Anyway, tout ça serait écrit par un gynécologue dans un livre vendu au Archambault et ça passerait mieux. Écoute, j'aurais pu faire ça sous forme d'un livre pour enfants aussi.

- Je voudrais pas entendre ça.

- Et voilà.

Bon week-end les amis.