mercredi 7 août 2013

Un simple bain s.v.p.

Tu sais, le genre de matin où quand tu te lèves, tu te dis que tu as vraiment hâte de prendre un bain en soirée...

Eh bien mardi, j'étais en plein mode qu'on m'amène mon bain.
La journée fraîche a joué pour beaucoup dans ma décision. Parce que oui, quand t'as un enfant, prendre un bain se fait rare (par chez nous en tout cas) et c'est une décision à prendre. Je sais que vous vous dites probablement que j'ai pas rap, que VOUS, mesdames, vous prenez un bain en quelques minutes, vous vous lavez et c'est terminé. Mais par chez nous, quand je suis décidée à prendre un bain, j'ai toujours cette espèce de combat psychologique avec moi-même. Je me dis que je serais pas mal plus utile si je ramassais des jouets qui traînent, si je faisais une liste d'épicerie ou si j'écrivais un post, par exemple. 

Non mais c'est donc bien fatigant ça. Je ne peux pas me laisser tranquille un peu? (Tout à fait idiot comme auto-question, mais bon, ne me jugez pas.)

Je prends un bain une fois par 3 mois environ (pour tous ceux et celles qui viennent de se réveiller et qui ne sont pas trop vite sur la gâchette, j'aimerais préciser que je prends ma douche à tous les jours; le bain est un complément, un cadeau à moi-même, quoi). Et bizarrement, quand le goût d'un bain me frappe, j'y pense toute la journée.

Pourquoi c'est si intense?

Parce qu'un bain, pour moi, c'est synonyme de détente. Je ne me souviens même pas de la dernière fois que j'ai pris un bain sans chandelles. C'est un must-have incontournable. Je ne mens pas, je pense même que si je n'avais pas de chandelles, je ne prendrais pas de bain. 

Pour revenir au moment présent, mardi, j'ai eu l'auto-débat du bain ou pas. 

Moi et Jf nous sommes même rendus au dépanneur en rollerblades m'acheter un magazine au cas où je voudrais relaxer dans mes bubulles en soirée.

J'ai couché Damien, Jf est parti jouer au hockey. Je me retrouvais donc seule. 

Le moment idéal, quoi.

Je fais alors couler l'eau dans mon bain que je n'aime pas particulièrement remplir tellement il est immense. Je ne me plaindrai pas car les gens qui ont un petit bain en voudrait probablement un plus gros et vice versa. 

J'ALLUME MES CHANDELLES*

Pendant que l'eau coule, je décide de me démaquiller, de brosser mes cheveux, de me brosser les dents, d'aller abriller mon fils, de fermer les fenêtres parce qu'on gèle, etc.  

Après mes petites tâches, je reviens dans la salle de bain, j'éteins les lumières, je prends mon magazine et je trempe mes orteils.

L'eau. Le bain. Tout devient soudainement un échec. L'eau est tiède. J'ai les pieds en hypothermie depuis 11h am. Je rêvais de les plonger dans l'eau et de ressentir un petit brûlement réconfortant. (Aucunement sado masochiste quand on y pense.)

Et c'est à ce moment que j'ai le goût de tout emmerder... Mon salopard de gros bain, mon lave-vaisselle qui m'offre un super cycle de 95 minutes, mon lavage de draps à l'eau chaude qui tue les acariens. Au prix que j'ai payé ce soir-là, j'espère que ma laveuse les a égorgés et les a fait souffrir, ces bibittes-là. J'emmerde encore une fois mon bain car le remplir à une bonne hauteur pour Damien, ça prend en moyenne 6 minutes. Beaucoup trop d'eau pour rien. 

J'aurais pu remplir mon bain un peu moins, je vous l'accorde. 

Mais avoir les mamboolas en dehors de l'eau, non merci. 

J'ai donc opté pour le spa. Plutôt que d'avoir les chandelles relaxantes, j'avais la lumière halogène de la cour du voisin et le son des criquets agressant. 

* En grosses lettres pour que puissiez sentir mon excitation.

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