Nos enfants sont-ils trop gâtés?

Cette question soulève évidemment bien des débats. Pendant que des parents ne se gênent pas pour dire qu'ils achètent souvent des ''bébelles'' à leurs enfants pour éviter des crises ou des obstinations, d'autres sont catégoriques: ''si mon enfant me demande quelque chose, il est très rare que je lui achète sur le champ''. Probablement pour ne pas créer ce cercle vicieux de l'enfant qui veut tout, en tout temps.

Moi, je suis une de celles qui croient qu'il est important de bien doser. Je ne me vois pas acquiescer à toutes les demandes que mon enfant fera. Une surprise de temps à autres, certainement. Je l'imagine déjà rentrer à la maison après sa première journée d'école en deuxième année: 

''Maman, touuuuuus les élèves de la classe ont des espadrilles Reebok avec des lumières, j'en ai vraiment besoin.'' LA phrase. En a-t'il vraiment besoin?

C'est à ce moment que le sentiment de culpabilité vient hanter les parents. On ne voudrait surtout pas que notre enfant se sente à part, rejeté. On veut tous que notre enfant fitte. Mais à quel prix? Si le budget le permet, quelques items tendance du moment (haha!) feraient l'affaire. Une étude met en lumière le fait que 95% du temps, les enfants ne sont pas prêts à mettre leurs propres économies dans un achat qui excède dix dollars. À essayer!

Où doit-on tracer la ligne au moment où l'on veut que notre enfant ne soit pas gâté, mais heureux? Je me suis amusée à regarder des vidéos d'enfants qui font des crises dans les magasins. (Dieu sait que je vais moins rire quand ce sera le mien.) À San Antonio, nous avons le 3e plus gros Toys'R'Us aux États-Unis. Il s'en passe des affaires là-dedans! Je ne suis jamais sortie de ce magasin sans avoir vu un enfant pleurer pour avoir quelque chose. Et ça me fait tellement rire, mais en même temps, je me dis: pauvres parents! Je suis certaine que plusieurs parents se disent: Ehh la la, regarde l'enfant gâté qui fait une crise. Personnellement, je trouve ridicule de juger des inconnus de la sorte. 

Je souhaite de tout coeur qu'un de ces scénarios ne se produise jamais dans la famille Jacques. Ha! 

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