mercredi 14 novembre 2012

Noël en 2012

L'air s'est refroidi ici depuis quelques jours et je suis tellement contente! J'étais d'autant plus contente de remarquer que le lendemain de l'Halloween, dès 8h, les Mexicains travailleurs de la ville s'affairaient à décorer San Antonio pour le temps des Fêtes. Les annonces à la télévision concernant le shopping de Noël sont commencées et je m'en réjouis, tout simplement. 

Sachez que mes lumières pour le sapin sont achetées depuis le 1er octobre. Pourquoi? Parce que l'an passé, moi et JF en cherchions  pour décorer notre sapin autour du 5 décembre. Après être allés au Target, Home Hardware, Wal-Mart et plusieurs autres magasins, nous avions toujours les mains vides. Je n'en re-ve-nais pas. Nous sommes finalement tombés sur un magasin qui en avait deux boîtes; les plus chères évidemment. Ça me semblait même être un retour, celles-ci ayant été ouvertes. Mais un sapin sans lumières, ça ne fonctionne tout simplement pas. 

Ce Noël-ci est aussi spécial, puisque ce sera le premier de Damien. J'ai très hâte de voir son regard s'illuminer en même temps que les lumières du sapin. Tout cela m'amène à réfléchir sur les cadeaux, les enfants qui n'en auront pas, ceux qui en auront trop, ceux qui feront des crises car ils ne voulaient pas un X box mais bien un iPad... 

J'ai un peu la phobie que mon enfant s'habitue à être gâté et c'est pourquoi il ne recevra pas une pluie de cadeaux à chaque occasion qui se présente. En tant que parent, on veut souvent transmettre de bonnes valeurs à nos enfants et je pense qu'on travaille fort pour que ça reste ancré pour un certain moment. Une de mes amies recevait 10$ chaque Noël, ayant quatre autres frères et soeurs. Elle était tellement contente! Quand j'y repense, ça me fait sourire. 

Bizarrement, on apprend indirectement à nos jeunes enfants la valeur de l'argent, du matériel, mais aussi de l'amour qui se cache sous ces facettes. Je ne juge aucun, mais aucun parent qui désire acheter des dizaines de cadeaux à son enfant et je ne dis pas que ça mène automatiquement à un enfant gâté. 

Lorsque j'ai enseigné en 1ère année, moi et les autres enseignantes  avions convenu d'offrir un livre aux enfants comme petit cadeau de fin d'année. La plupart d'entres eux s'en réjouissaient, mais c'était quand même frappant d'observer des élèves qui, clairement, manifestaient leur déception. Ça vient me chercher, ces choses-là. 

Finalement, nos enfants sont-ils trop gâtés? (On dirait vraiment une phrase de fin de travail scolaire)

Dire qu'il y a quelques années, les enfants demandaient des oranges à Noël. Après s'en être parlé, moi et JF on s'est rappelés le temps où on choisissait des jouets dans le fameux catalogue Cadeaux de rêves. Je me souviens de m'être battue avec mon frère et ma soeur pour être la première à encercler ce que j'aimais. (Dieu sait que je n'ai jamais gagné, étant la plus jeune, TOUJOURS la trou-de-cul au jeu de carte et TOUJOURS celle qui devait crier ''Marco'' au jeu de Marco-Polo, les yeux fermés pendant qu'eux s'enfuyaient dans la maison en douce.) Ahhh que de bons souvenirs!!! Je vous aime quand même fréro et soeurette.

En sortant de notre appartement l'an passé à Syracuse, voilà la vue que j'avais. Ce magnifique sapin géant que j'amènerais partout avec moi. 

À en faire rêver...


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