Réseaux sociaux

Bon. Hier, c'était ma fête. (Merci)
À partir de mes douze ans, cette journée était la plus détestée de mes parents car le téléphone ne dérougissait pas.

Depuis deux ans, ce phénomène se fait rare. Le coupable: Facebook. En lisant ces lignes, mes amies vont probablement lâcher un soupir et se dire: c'est ben Caro ça! 

J'ai eu un appel de papa, maman et super soeur, évidemment. L'autre, d'une amie. La seule et unique qui m'a appelé pour me souhaiter de passer une belle journée. Je ne me plains pas, je n'ai pas pleuré dans un coin noir toute la journée. Mais ça m'a vraiment portée à réfléchir. Les réseaux sociaux ont vraiment pris d'assaut notre quotidien. 

{Mes chères amies qui lisez ces lignes, ne vous sentez surtout pas blessées, j'ai tout de même grandement apprécié 
vos petits mots par message texte ou FB}

Les condoléances, les félicitations, les souhaits, prendre des nouvelles; tout se fait par super voie informatique. Je suis totalement pour les médias sociaux (sinon, ce serait bien mal vu avec mon blogue...), Internet, Facebook, Twitter, Youtube etc. Nous sommes en 2012 et c'est notre réalité. De plus, je ne suis pas une grande parleuse au téléphone. Mais je crois sincèrement qu'il y a des moments plus propices à le décrocher. (Non, je ne fais pas allusion à hier, c'est promis -!!!-)

J'ai écouté un reportage qui mentionnait que 45% de la population québécoise croit que les réseaux sociaux enrichissent leur vie. Ce n'est pas rien, mais je suis tout de même étonnée que ce ne soit pas plus élevé. 

Tant que les réseaux sociaux ne remplacent pas une soirée entre amis, une relation sexuelle (???) ou une conversation avec notre meilleure chum qui vient de se faire laisser par l'amour de sa vie, je pense qu'on peut se dire qu'on n'over-utilise pas la chose.