samedi 9 novembre 2013

La route des biscuits

Plus tôt cette semaine, j'ai décidé que j'allais visiter mon amoureux pour quelques semaines. La route de 5 heures vers le Massachusetts me tentait un peu moins, mais bon, quand on s'ennuie et qu'on ne veut pas que notre enfant oublie la face de son père, on doit faire des efforts. 

J'ai passé un bon 2 jours à faire des valises ici et là. Toujours la même question:

Ça, je l'apportes-tu? 

Bien banal comme questionnement, mais c'était assez pour me compliquer la vie. 

Après 3 jours aux États-Unis, je peux vous dire que j'ai quand même fait ça comme une championne, car pas une fois je me suis dit que j'avais oublié quelque chose.

Et au moment d'écrire ces lignes, je réalise que je mens.
J'ai oublié son jeu préféré. Ses Legos. (En cliquant sur Legos, vous trouverez la boîte qu'on a à la maison. Il les adore et la grosseur est parfaite pour ses petits doigts.)

C'est la seule chose que j'ai oublié. 

Là, vous vous demandez, mais pourquoi la route des biscuits?

Avant de partir, je me suis dit qu'il me fallait absolument des snacks tout au long du trajet, car habituellement, c'est ce qui fonctionne le plus en voiture quand monsieur n'est pas du monde.  On lui donne 1 ou 2 biscuits de riz de style Mum-Mum et le tour est joué.

Mais pour mon trajet qui devait être de 5 heures et qui s'est transformé en 7 heures (vive le trafic à Montréal), des biscuits, y'en a mangé. Vu que c'était un long trajet spécial pour Damien, j'ai pensé lui acheter des biscuits spéciaux. 

Je me suis dit, s'il panique, j'aurai besoin de biscuits qui soient assez powerfuls pour le calmer. Pas des biscuits secs de tous les jours.

Je me suis donc équipée en minis-sandwichs Ritz au fromage, en biscuits aux bleuets et en mini biscuits avec morceaux de canneberges. 

Je ne suis quand même pas allée dans la catégorie des Oreos ou des gaufrettes aux fraises. Faut pas virer fou non plus. Quoique... ils m'auraient tout de même été d'une certaine utilité. 

Après 1 heure, il n'est déjà pas content. Je me dis qu'il va finir par s'endormir. 

Dodo de 20 minutes. 

Mais ce n'est donc ben pas gagnant dormir 20 minutes, Damien. 

Je ne vous suggère pas de faire ce qui suit, car ce sont des manoeuvres très dangereuses, mais je suis certaine que d'autres mamans se reconnaissent. 

C'est la crise. Je n'ai même pas passé les douanes encore. On sort les biscuits. Il s'empiffre. Sa bouche est absolument trop pleine et il se met à tousser de sécheresse dans la bouche. On s'entend que je regarde en arrière plus souvent qu'autrement. Je cherche son eau. Finalement, tout passe avec l'aide de celle-ci. 

''Maman, encore.''

Moi qui pensait qu'il allait grignoter tranquillement et que j'allais gagner des minutes. Tout ce que je vais gagner en bout de ligne ici, c'est Damien qui aura un méga mal de ventre. Je ne gagnerai certainement pas la paix. 

Bon, OK, je lui refile d'autres biscuits... Et d'autres, et encore d'autres. 

Après 20 minutes, c'est fini. Je ne peux pas continuer de le bourrer comme ça. C'est ridicule. Je lui mets un Baby Einstein. C'est pas lui qu'il veut, c'est un autre. 

Vraiment?

Comment ça qu'un enfant d'un an et demi sait autant ce qu'il veut? 

J'ai 29 ans et je ne suis pas autant déterminée. 

Finalement, je lui ai redonné quelques biscuits pendant la route, entre 2 crises. 

Damien déteste l'auto. 

Et à partir d'aujourd'hui...

Moi aussi!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire