mercredi 3 octobre 2012

San Antonio, Texas

Je suis finalement arrivée et je regrette vraiment tous les préjugés que j'aurais pu avoir concernant les voyageurs dans les aéroports. Jamais de ma vie on m'a offert autant d'aide. D'apporter mes sacs jusqu'à ma porte d'embarquement jusqu'à tenir Damien dans leurs bras pour le calmer un peu. Calmer, c'est un grand mot, il a été un ANGE pendant tout le trajet. Il a commencé à émettre de petits bruits déplaisants (pour ne pas dire chigner) cinq minutes avant d'atterrir à Washington et c'est à partir de là que mon stress a augmenté. 

Nous sommes partis de Montréal avec un peu de retard et j'avais vingt-cinq minutes pour me rendre à la porte d'embarquement de mon deuxième vol. Lorsque j'ai décidé que c'était le temps d'allumer mon cellulaire US, j'ai découvert que je l'avais oublié #$%?&* sur mon banc dans l'avion. C'était le free-for-all  dans l'aéroport et je me sentais comme si c'était le 24 décembre et que personne ne voulait manquer leur réveillon de Noël. Je me doutais que cette bataille (récupérer mon téléphone) était perdue mais je me suis tout de même essayée. Pour augmenter le niveau de stress, Damien était dû pour boire dans moins (comme dans -) vingt-cinq minutes. Il a été patient. Très patient. J'ai attendu vingt minutes mais le Monsieur United m'a dit de quitter, sinon j'allais manquer mon vol. Oublions le cellulaire. J'étais dans la partie A de l'aéroport et ma porte d'embarquement se trouvait dans la partie D. Je me suis dit que j'allais courir les fesses serrées. J'ai rêvé en couleur.

La fameuse aile D de l'aéroport se trouvait à deux minutes en NAVETTE. Non mais on aurait pas pu me prévenir? Si j'avais su, j'aurais pris un vol qui me laissait plus de temps entre les deux. J'échappais toutes mes choses par terre, mes sacs débordaient car il n'y avait aucune chance qu'ils restent tous bien placés et organisés jusqu'à la fin de mon périple. En fait, le quart des trucs ne rentraient plus dans mon sac. Bravo Caro. Et Damien lui? Toujours aussi discret, ne disait pas un mot. Je pense que c'est vraiment parce qu'il regardait les autres autour en leur lançant des regards qui voulaient dire: I know, she's crazy. 

Donc, nous sommes finalement rendus à San Antonio. Tout est terminé, je peux finalement aller me reposer. 

MAIS NON! Mes bagages ne sont pas là. Un bagage sur trois est arrivé. Évidemment, c'est celui qui m'est le moins utile. Ma brosse à dents et mes bobettes sont à Dallas. Arrgghh... 

Après une journée comme celle-là, nous avions juste hâte de retrouver Papa :) ... Qui, soit dit en passant, m'attendait avec ça. Yep, that's why I love him!



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire